Les preuves de la culpabilité directe d’Alpha Condé dans les manœuvres de changement de Constitution et des conséquences qui vont en découler.

Après que les partenaires étrangers, la France et les USA en tête, aient rejeté l’idée de tout changement de Constitution pour son maintien au pouvoir (Lire 1 et 2), Alpha Condé s’entête et Nantou Chérif s’active.

Ils se sont lancés dans des tournées pour acheter certains Guinéens et des lobbies et pour préparer leurs militants aux Référendum qu’ils préparent en secret avec la complicité du président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé.

Dans les réunions qu’ils voulaient secrètes, Nantou Chérif l’a dit le 22 septembre à Cologne en Allemagne, malgré des consignes et mesures prises pour ne faire ni de photos ni filmer, des preuves de ces manœuvres ont pu être fuitées par certains participants.

Ainsi, les déclarations de Nantou Chérif à Cologne et celle d’Alpha Condé, le même jour aux USA, qui annonce la tenue du Référendum et des élections législatives ensemble, font actuellement le tour du monde dans les réseaux sociaux :

 

  Nantou Cherif en Allemagne, le dimanche 22.09.2019

 

  Alpha Conde aux USA sur le Referendum, le dimanche 22.09.2019

 

 

Déjà, pour les seules législatives, une partie de la CENI et les techniciens déclarent intenable la date du 28 décembre donnée par Salif Kébé qui, lui, nous cache encore le volet Référendum dans la mascarade qu’ils sont entrain de préparer.

A la réunion de Cologne à laquelle les Guinéens ne sont pas invités et qu’il s’agit d’une rencontre exclusive et confidentielle du RPG-arc-en-ciel selon la parraine Nantou Chérif, on voit l’Ambassadeur de Guinée et tout son personnel !

En instruisant son premier ministre Kassory Fofana en Guinée, d’engager des consultations sur l’opportunité d’avoir une nouvelle Constitution ou pas, le Président Alpha Condé n’a pas eu le courage d’annoncer la tenue d’un Référendum et des législatives ensemble.

A son adresse à la Nation le 4 septembre passé (Lire 1 et 2), Alpha Condé avait promis attendre les conclusions de ces consultations qui, selon ses propres mots, devraient trancher sur la question. Le même Condé Alpha a fait l’annonce de Référendum aux militants du RPG aux USA. Ainsi, les consultations sont donc destinées à distraire l’opposition et les forces vives guinéennes réunies en FNDC pendant que le parti au pouvoir, le gouvernement et une partie de la CENI préparent leur coup d’Etat.

Aux USA, quand un journaliste lui a posé la question sur l’affaire de troisième mandat (nouvelle Constitution), Alpha Condé a répondu que la politique guinéenne ne se discute pas à l'étranger mais en Guinée. Il serait venu aux USA pour rencontrer des investisseurs. Cette vidéo ci-dessus prouve le contraire : il fait l’annonce de la tenue du Référendum aux militants sélectionnés de son parti RPG qu'il invite à prendre des cartes d'électeurs.

Quand le FNDC a été créé pour s’opposer au projet de troisième mandat dont parlaient déjà  ouvertement les dignitaires du parti au pouvoir et des membres du gouvernement, les leaders opposés ont dit attendre que le Président lui-même se prononce sur la question pour faire appel au peuple et exiger son départ.

Lorsqu'Alpha Condé a dit au micro des journalistes sénégalais, le samedi 20 avril 2019, que s’il y a nouvelle Constitution, il y aurait troisième mandat pour lui, les opposants et leaders de la société civile ont dit attendre que le chef de l’Etat lui-même parle de Référendum pour déclencher des mouvements exigeant son départ. Cette nouvelle étape aussi vient d’être franchie. Quel nouvel argument ferait encore retenir le FNDC ?

Aux leaders politiques et forces patriotiques guinéennes, nous portons votre attention sur un fait important : pour une fois, vous avez le droit et la communauté internationale de votre côté. Les plus importants des partenaires étrangers guinéens ont clairement déclaré leur opposition à ce projet criminel d’Alpha Condé et des profiteurs qui l’entourent. Après la prise de position publique d’Allemagne et de la France contre ce projet, l’Union Européenne ne peut plus le cautionner. Après celle des USA aussi, le Japon, le Canada ni aucune institution africaine ne peut cautionner cette forfaiture en Guinée. Il ne tient désormais qu’à vous leaders et patriotes Guinéens pour qu’Alpha Condé et ses complices deviennent des bandits à traquer et mettre aux arrêts par la communauté internationale. Car, ils s’entêtent et ont décidé de mettre leur projet criminel en exécution. En effet, habitués à votre recul après des centaines de blessés et quelques morts par balles, ils ont conclu ceci dans une réunion restreinte dont nous avons reçu l’écho le dimanche 15 septembre 2019 :

« Nous perdrons le pouvoir si on ne le fait pas. Il y aura un début de résistance et d’unité au sein du FNDC si nous déclenchons le processus aboutissant au troisième mandat. Cependant, après une réaction ferme des forces de l’ordre que nous contrôlons, avec quelques blessés et morts, ils vont reculer et nous obtenons ce que nous voulons : garder le pouvoir. Après, on fera des gestes d’ouvertures et financiers qui conduiront à la fissure du FNDC et à la collaboration directe du chef de file de l’opposition. Devant le consensus national, les partenaires étrangers sont obligés de se retenir et ne plus nous condamner. »

Chers compatriotes, il y a des luttes et sacrifices qui vaillent la peine dans la vie d’une nation. Beaucoup de pays dont la plupart des grandes démocraties d’aujourd’hui, à commencer par les USA et terminer par la France, ont connu la guerre interne parce que les patriotes de ces pays ont dû se battre pour le respect des valeurs fondamentales et chasser des tyrans.

Chasser Alpha Condé pour sauver l’unité nationale et la démocratie devient un impératif, une obligation patriotique en Guinée. Ni son image personnelle ni celle de la Guinée ne préoccupe Alpha Condé qui a nommé, comme Premier ministre, un Ibrahima Kassory Fofana, qui fut officiellement mis en cause dans une affaire de vol et de détournement de fonds publics par les conclusions de la seule enquête indépendante et sérieuse menée en Guinée sous le régime conté et après qu’il ait été également mis en cause par la justice belge dans une grande affaire de corruption internationale.

Le moment est venu pour que la Guinée sorte du carcan de la dictature et des clans mafieux. Si nécessaire, nous devons défendre, par nos vies, notre pays et sa Loi fondamentale cette fois-ci ! C’est seulement notre résistance qui obligerait les institutions internationales et partenaires étrangers à briser le silence et intervenir pour nous aider à définitivement libérer la Guinée de ses prédateurs armés et sans scrupules qui veulent prendre notre peuple en otage. Alpha Condé et ses complices seront tenus responsables de tous les dégâts matériels et humains qui seront enregistrés dans cette affaire en Guinée et à travers le monde.

 

GUINEEPRESSE.INFO


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