Les pyromanes de la République
Lundi 28 janvier 2020 dans la nuit et donc en dehors de toute manifestation, les forces de l’ordre stationnées dans son quartier, à Cosa Bantounka-1 dans la commune de Ratoma, s’en prennent au jeune forgeron Mamadou_Moussa_Barry, 19 ans, du retour de son travail.
On le tabasse avant de lui tirer une balle dans le ventre. Tombé, ils viennent l’assommer avec des crosses de fusils. Sa culpabilité : le fait d’être Peul.
Le corps de cet innocent travailleur tué par les forces de la haine ethnique a été refoulé par tous les hôpitaux sur ordre du gouvernement guinéen de Kassory Fofana/Alpha Condé. Ils veulent empêcher ainsi que les corps de victimes ne s’accumulent et soient exposés comme la dernière fois. Cela aurait plus d’effet que si l’on compte des morts un après l’autre.
Le mardi 29 janvier 2020 : on filme les forces dites de l’ordre entrain de poursuivre et tirer sur les enfants dans leurs quartiers. Les agents de sécurité prennent une pauvre femme enceinte qu’ils sont censées protéger en otage et comme bouclier humain.
Dans leur propre calcul, ces enfants qualifiés de voyous et drogués par leur patron Alpha Condé, devraient plus se soucier de la femme enceinte et se livrer pour la sauver ou en répliquant à leurs tirs et jets de pierres atteignent plutôt la femme. C’est exactement la fonction inverse de ce qu’on appelle forces de sécurité dans tout pays du monde. Cette bande criminelle, c’est bien le résultat des reformes des forces de sécurités par Alpha Condé avec des milliards d’aide de la communauté internationale à cet effet.
Le fil des événements qui font honte à la nation guinéenne:
A Kaporo, où sont les hommes ? On ne voit que des femmes et des enfants violentés et entrain de se faire publiquement massacrer. Où sont les hommes ?
Le Fouta va-t-il bien accueillir Alpha Condé avec tout ça, même dans l'hypocrisie ?
Commentaire d’une guinéenne sur Facebook :
« Luttez au péril de nos vies » signifie quoi? Comment peut-on laisser cette femme se faire ainsi maltraiter aux yeux de tout un quartier? si tous étaient sortis assister cette dame, ses bourreaux n'auraient rien pu! Seule l'union fera notre force! Que chacun joue sa partition pour un même objectif: se défendre de cette oppression ! »
Au vu de ces actions, la Coordination Haali Pular, la société civile et la classe politique devraient exiger le démentiellement des PA qui n’ont visiblement pas mission d’assurer la sécurité des populations.
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GUINEEPRESSE.INFO