Nous avions entendu la nouvelle mais, avril oblige, il fallait attendre encore pour en parler : Salif Kébé, président de la CENI qui a conduit la République de Guinée à un double scrutin illégal sur fond de massacre des populations guinéennes. Le projet Alpha/Kébé a conduit à 150 mort avant le scrutin du 22 mars et 121 morts et beaucoup de dégâts matériels dont 5 églises incendiées à N’Zérékoré le jour du scrutin.
Salif Kébé a trahi son serment, vendu son honneur et trahi sa patrie en sacrifiant des vies humaines, rien que pour un hypothétique poste dans le futur gouvernement d’Alpha Condé (Lire 1 et 2). Avec la grandeur de Dieu, lui il ne mangera pas les fruits de sa malhonnêteté. Espérons que son mentor et commanditaire ne tarde pas à le suivre !
Réaction à chaud de Sadio Barry, leader du parti BAG :
« Salif Kébé, le plus malhonnête et irresponsable de la Guinée après Alpha Condé serait mort. De ce qu'on connait des Guinéens, tous ceux qui parleront maintenant de lui en public excelleront dans des belles paroles et bénédiction pour son âme (on ne doit pas parler mal d'un mort dit-on). Ainsi, la Guinée ne cesserait jamais de se porter mal, car les malfaiteurs deviennent héros à leur disparition au lieu que leurs femmes, enfants et parents directes ne soient confrontés à la honte de leur déshonneur. Ce qui pousserait beaucoup de responsables à ne pas faire du n'importe quoi et à se préoccuper de l'image qu'ils projettent et laissent derrière eux. Non, je ne pleure pas Salif Kébé et je ne prie pas pour lui. »
GUINEEPRESSE.INFO