Guinée, condamnation des responsables non-politiques du FNDC: réaction du président du BAG


Chers compagnons de lutte, le pouvoir vient d’infliger des peines de prison aux membres du FNDC arbitrairement arrêtés le samedi 13 octobre 2019, avant même la manifestation projetée.

Abdourahmane Sanoh : un (1) an de prison
Sékou Koundouno et autres : six (6) mois de prison chacun.

Ces condamnations doivent interpeler les leaders politiques. Elles s’adressent plus à eux qu’aux condamnés. C’est pourquoi, la réaction de la classe politique doit être la plus énergique possible.

Dans la ligne droite de toutes les organisations de défense des droites de l’homme africaines et non africaines, qui exigent depuis une semaine la libération sans condition des membres du FNDC arrêtés, la classe politique guinéenne doit désormais adopter une position ferme vis-à-vis de Monsieur Alpha Condé et de son Gouvernement.

La classe politique guinéenne doit exiger la libération immédiate et sans condition de Monsieur Abdourahmane Sanoh et de ses compagnons. Dans le cas contraire :

1)- Pas de rencontre, pas d'échange d'aucune nature, même d'ordre électoral, avec le pouvoir avant la libération complète et l'annulation de toute charge contre nos compagnons de lutte !

2)- La libération inconditionnelle des membres du FNDC arrêtés sur l’ensemble du territoire, condamnés ou non condamnés, doit être désormais l’objectif premier de notre combat. La réussite de notre combat pour la défense de la Constitution en dépend.

 

SADIO BARRY,
Président du Bloc pour l’Alternance en Guinée (BAG)


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