Avec l’aide financière de l’Europe et des USA. Des racistes encore plus anti-peuls que leur chef mercenaire président Alpha Condé. Pendant ces soi-disant reformes financées par la communauté internationale, nous avions alerté et suggéré à l’opposition parlementaire de s’intéresser à ce qui se passe dans ces reformes, notamment des critères et lieux de recrutements sachant que les tenant du pouvoir entretenaient des milices donzos à leur compte. L’opposition n’y prêta pas attention, alors qu’elle en avait droit en tant que force parlementaire et étant donné que le projet est financé par des partenaires étrangers et des fonds publics.
Amadou Damaro Camara est un extrémiste ambitieux dont la philosophie est connue de tous : personne, d’aucune autre ethnie ne doit occuper la présidence de la République en Guinée. A la conférence de Colombia aux USA le 8 juin 2000, il avait publiquement déclaré qu’en juillet 1985, eux ils avaient réglé le compte aux Soussous qui prétendaient gouverner la Guinée et que Lansana Conté ne serait pas, à ce jour au pouvoir, n’eut été la "traitrise" des Peuls qui ont fait un contre coup pour le ramener aux commandes.
Leur club a accédé au pouvoir à travers Alpha Condé et son RPG. L’objectif étant de garder éternellement le pouvoir en Guinée, la priorité fut de reformer les forces de sécurité en y introduisant en force leurs milices formées à dessein et la stratégie, de faire tout, pour trouver un habillement démocratique à leur dictature régiono-tribale en procédant à la fédération des 3 régions (Haute Guinée, Guinée Forestière et la Basse Guinée) contre la Moyenne Guinée (région peule). Une alliance sera constituée à cette fin avec un partage des postes et des institutions de la République : la présidence de la République pour la Haute Guinée, la Primature pour la Basse Côte et la présidence de l’Assemblée Nationale pour la Forêt. C’était sans calculer avec leur arrogance, leur gourmandise et leur égoïsme démesurés qui font qu’ils n’ont pas le sens du partage. Par ailleurs, ils se sont confrontés, de façon inattendue, à la résistance des patriotes guinéens de tous les bords.
Le 24 septembre 2019, GuineePresse.Info qui a eu accès à des échanges secrets du clan au pouvoir en avait rendu public des extraits. Parlant de la nécessité de tuer pour effrayer le peuple et s’imposer, des propos édifiants aucours d'une de leurs réunions nous ont été raportés :
« Nous perdrons le pouvoir si on ne le fait pas. Il y aura un début de résistance et d’unité au sein du FNDC si nous déclenchons le processus aboutissant au troisième mandat. Cependant, après une réaction ferme des forces de l’ordre que nous contrôlons, avec quelques blessés et morts, ils vont reculer et nous obtenons ce que nous voulons : garder le pouvoir. Après, on fera des gestes d’ouvertures et financiers qui conduiront à la fissure du FNDC et à la collaboration directe du chef de file de l’opposition. Devant le consensus national, les partenaires étrangers sont obligés de se retenir et ne plus nous condamner. » (Lire).
Dans un autre article du 11 juillet 2019, nous avions rendu public des extraits de leurs échanges secrets (Lire).
Ci-dessous deux éléments qui nous donnent les raisons et l'explication de la guerre dirigée contre la population peule de Guinée aujourd’hui : les propos d’Amadou Damaro Camara et ceux d’un de ses frères Konyaka (tribu malinké établie en Forêt), un élément identifié des forces de l’ordre muni d’une arme de guerre qui, sous la colère, révèle ce qu’on leur a instruit quand on les enrôlait dans les forces de sécurité : les Peuls ne sont pas des Guinéens, mais des ennemis à abattre.
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Le milicien enrôlé :
Son message video aux Peuls
GUINEEPRESSE.INFO