Guinée : la démarche courageuse du FNDC contre le régime condé et ses milices.


Après la mise en accusation du régime d’Alpha Condé auprès de la Cour de la CEDEAO et de la CPI, le FNDC vient de franchir un pas décisif et courageux dans la lutte contre la dictature et le génocide en programmation en Guinée.

Comme on peut le lire dans une publication de Guineenews de ce lundi 18 mai 2020, dans une note adressée aux diplomates accrédités en Guinée, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a accusé le président Alpha Condé et son entourage d’utiliser des « milices » pour terroriser le peuple et confisquer le pouvoir.

Dans le document, le FNDC a sollicité auprès des partenaires techniques et financiers, et des organisations sous-régionales, régionales et internationales que soit diligentée une mission d’enquête sur les crimes commis pendant ses manifestations et sur les massacres des 22, 23 et 24 mars 2020 à N’Zérékore.

En outre, et c’est ce qui est le plus important, le FNDC demande que les milices ULIMO, DONZO et CHEVALIERS de la REPUBLIQUE soient déclarées comme des groupes terroristes au même titre que la secte BOKO HARAM, le DAECH, l’EI et autres, et que leurs parrains (dont les principaux sont Alpha Condé, Amadou Damaro Camara, Mohamed Dianè, Malick Sankhon, Makissa Camara, Baidy Aribot, Capi Camara) soient traités comme tels (chefs et parrains de groupes terroristes).

Guineenews nous livre le document dans son intégralité :

https://www.guineenews.org/wp-content/uploads/2020/05/Note-Diplomatique-No01.pdf

En effet, sans l’interdiction des milices Donzos, toute la sous-région Ouest-africaine finirait par s’embraser dans un avenir proche. Ils tuent sans discernement hommes, femmes et enfants et détruisent des villages, et ils mangent des organes humains (le foie, le cœur et les mains de leurs victimes). Nous avons des preuves irréfutables de ce que nous disons ici. Nous épargnons au public ces images d’horreurs que nous sommes prêts à poster à toutes les institutions sous-régionales, africaines et internationales.

Le fait d’être utilisés par des dictateurs comme des milices privées pour la conquête et la confiscation du pouvoir assure l’impunité aux Donzos et renforce leur capacité de provoquer des conflits interethniques en Afrique de l’Ouest. Si les milices Donzos ne sont pas interdites dans la CEDEAO, elles finiraient par provoquer des conflits inter-frontaliers qui mettront du feu à toute la sous-région.

Témoignage sur les tueries du mardi 12 mai 2020 indiquant que des gardes dépêchés de la Présidence sont venus spécialement pour tirer sur la population :

 

GUINEEPRESSE.INFO


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