Si comme on le dit, c’est durant ces pénibles moments que l'on reconnait ses véritables amis, après cette disparition de ma maman, j’avoue ne plus savoir qui peut vraiment être mon ennemi en Guinée. J’ai reçu, en plus des 737 de Facebook et les 22 du site guineepresse.info, plus d’un millier de messages directs dont des personnes auxquelles je ne pouvais jamais m’attendre. Tenez ! J’ai reçu des coups d’appel des voisins et amis d’enfance à Kankan que j’ai perdus de vue en 1982, des camarades et amis de Fria que j’ai perdus de vue en 1989.
La maman est décédée là où elle le souhaitait, entourée des siens et de toute la grande famille, telle qu'elle le formulait dans ses prières. De ce point de vue, nous ne pouvons que dire merci à Dieu et chercher à honorer sa mémoire ainsi que celles de toutes nos mamans et de nos papas disparus !
Encore une fois, merci à toutes et à tous pour vos témoignages de soutien et de sympathie !
SADIO BARRY,
leader du B.A.G