La CPI de Fatou Bensouda : incapable de condamner les dictateurs, sans couille pour inculper les génocidaires.

Laurent Gbagbo est désormais libre comme le poisson dans l’eau. Acquitté ce mardi 15 janvier 2019 par la Cour pénale internationale qui demande en même temps sa libération immédiate.

Fatou Bensouda, Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo est désormais libre comme le poisson dans l’eau. Acquitté ce mardi 15 janvier 2019 par la Cour pénale internationale qui demande en même temps sa libération immédiate.

Financial Afrique :

« En détention depuis sept ans, il était accusé de crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3 000 morts en cinq mois.

La CPI a également accordé la liberté à Charles Blé Goudé, 47 ans, ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, fidèles à l’ancien président Laurent Gbagbo.

Plaidé non coupable Laurent Gbagbo, âgé de 73 ans, et Charles Blé Goudé étaient tous deux accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont plaidé non coupable.

Après avoir occupé le palais présidentiel pendant plusieurs mois, Laurent Gbagbo avait finalement été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par les Nations unies et la France, avant d’être remis à la CPI.

L’ex-chef d’État s’est “accroché au pouvoir par tous les moyens”, a martelé l’accusation, qui a convoqué plus de 80 témoins depuis le début du procès en janvier 2016…

Dans une démarche inhabituelle, les juges de la CPI ont ordonné l’année dernière aux procureurs de clarifier les preuves. “C’est un signal inquiétant”, a estimé Thijs Bouwknegt, spécialiste en droit international interrogé par l’AFP.

“Si Gbagbo est remis en liberté, la CPI devrait repenser ce qu’elle est en mesure d’accomplir”, déclarait M. Bouwknegt. »

En effet, l’échec et la perte de crédibilité de l’Institution de Fatou Bensouda n’est plus à démontrer. Ses tentatives précédentes afin de juger des dictateurs à l’origine des guerres civiles dans leurs pays et des chefs de milices coupables de génocide (viols de masse et épurations ethniques) n’ont toutes abouti à rien. Ainsi, avant Laurent Gbagbo et Blé Goudé, le procureur de la CPI avait abandonné, en 2014, les poursuites contre le président kényan Uhuru Kenyatta, pour faute de preuves dit-on. L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba a également été acquitté en juin 2018 en appel, après avoir d’abord été condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par sa milice en Centrafrique entre 2002 et 2003. En République de Guinée, elle est incapable de faire pression sur Alpha Condé pour que les auteurs des crimes contre l’humanité du 28 septembre 2009 soient jugés ou se saisir du dossier comme cela se devrait. Dans ce pays, beaucoup des présumés génocidaires ont été promus Ministres par Alpha Condé qui utilise la même armée contre le même peuple martyr de 2009. Pas étonnant que les partisans d’Alpha Condé se comportent aujourd’hui de la même manière que ceux de Gbagbo qui ont conduit à la guerre civile en Côte d’Ivoire.

 

GUINEEPRESSE.INFO

 


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