Ainsi, Cellou Dalein Diallo qui a saisi la Cour d’Appel pour confirmer l’exclusion de Bah Oury vient d’essuyer un revers juridique cuisant mais logique. En effet, Bah Oury n’a pas été exclu dans le respect des textes régissant le parti. Cellou et son clan avaient oublié qu’un parti politique n’est pas une entreprise personnelle ou familiale. En plus du mépris des textes, ils ont fait fi du fait qu’autant que lui Cellou Dalein Diallo, Bah Oury a été élu en congrès et non nommé vice-président par lui. L’exclusion de Bah Oury était donc arbitraire et il est bien que la justice impose le droit. Seulement, en politique, il y a la légitimité (Reconnu par la loi) et l’autorité (Pouvoir de décider ou de commander). Bah Oury vient d’obtenir la légitimité en tant que premier vice-président de l’UFDG, mais aura-t-il encore l’autorité au sein de ce parti, c’est à dire se faire écouter, respecter ou obéir ? En effet, si le moment choisi et la méthode utilisée pour exclure Bah Oury n’ont pas été bons, après cela, Bah Oury s’est bien rendu coupable de fautes graves pouvant entrainer son exclusion du parti. En s’alliant de fait au dictateur Alpha Condé et à son parti des assassins et voleurs de la République, RPG arc-en-ciel, Bah Oury a perdu sa crédibilité et l’estime de la majorité des Guinéens. Si donc la procédure est respectée, le clan Cellou peut bien obtenir son exclusion avec le vote de la majorité des membres de l’UFDG.
Bah Oury vient donc d’obtenir sa capacité de nuisance dans l’UFDG où il peut dénoncer ou contester des démarches et décisions du président du parti, Cellou Dalein Diallo. Il peut également reclamer des comptes et faire auditer la gestion financière du parti (Le point faible de Cellou). Cependant, il sait maintenant qu’il n’est pas intouchable. Il est donc à prévoir qu’il tente désormais à se faire pardonner et réconcilier avec Cellou Dalein Diallo qui serait également tenté de menager son furieux et incontrolable vice-président. En attendant, l’UFDG doit faire le ménage pour mettre de l’ordre dans son bureau politique où la place de Bah Oury était déjà pourvue par quelqu’un d’autre.GUINEEPRESSE.INFO