Les Peuls de Guinée doivent s’inquiéter pour leur avenir. En effet, l’avènement de facebook, la misère et la dictature qui sévissent en Guinée ont poussé des enfants et adultes guinéens à massivement quitter leur pays pour l’Europe et les USA. Parmi eux, les Peuls en grande majorité dont la plupart des enfants mineurs qui finissent par s’auto-éduquer dans des pays où ils ont accès facile à l’alcool et à la drogue.
Aujourd’hui, les abonnés du Net sont stupéfaits des caractères que manifestent des jeunes et femmes peules qui se livrent à des duels d’obscénité où les filles semblent remporter la coupe.
Excusez-moi chers lecteurs, mais pour que vous compreniez la gravité de ce dont il s'agit, je vous livre quelques propos que l'on entend tenir, non plus des garçons seulement, mais aussi des filles et femmes peules sur facebook, qui se présentent en live ou dans des enregistrements vidéo :
« Moi, j’ai baisé X. J’ai payé son transport, il est venu, il m’a baisée. Puis, il est allé baiser la tante de mes enfants »
« X, je vais baiser ton père Y !»
« Je vais écarter les jambes de ta mère … »
Des propos inimaginables dans la bouche même d’un garçon en Guinée, à plus forte raison dans la bouche des filles ou femmes. On dirait que ces jeunes garçons et femmes peuls sur le Net n’ont plus ni famille ni connaissance devant ou pour lesquelles ils peuvent se gêner. L’éducation de base, ils n’en ont pas reçue aucune ! De toute évidence !
Visiblement blessée, une certaine H.B. est une mère de famille qui vit aux USA. Apparemment membre d’un réseau qui est entrain d’éclater, elle menace en live de sortir la liste des femmes mariées qui aurait couché avec le même homme qu’elle, venu de la Belgique, rien que pour cette aventure. La panique est générale dans le milieu.
Pour le moment, nos recherches ne nous ont pas permis de tomber sur des pages soussous, malinkés ou forestières où l’on peut voir des choses pareilles.
Qu’arrive-t-il donc aux Peuls de Guinée ? Cette question, je l’ai posée à un sociologue guinéen. Sa réponse :
« Avec le libéralisme à outrance et l’ouverture de la Guinée dans les années 80, les Peuls se sont massivement investis dans le commerce qui est devenu le secteur apparemment promoteur en Guinée. Plus ou moins marginalisés par l’administration, ils se sont concentrés sur le commerce et la recherche de l’argent en négligeant l’éducation de leurs enfants. Beaucoup des commerçants, devenus "riches", épousent plusieurs femmes qu’ils logent dans des villas à des endroits différents. Ces femmes élèvent presque seules leurs enfants. C’est cette génération d’enfants grandis sans l’autorité paternelle voire parentale du tout, pour ceux qui ont le papa toujours absent et la maman à la boutique, qui sont les acteurs visibles de cette communauté aujourd’hui, hélas ! Des aventures amoureuses, des rencontres coquines entre filles et garçons, des petits problèmes, ça existe partout, chez tout le monde. C’est le manque d’éducation qui fait l’ampleur et qui entraine celui de la pudeur qui fait que certain exposent leurs problèmes sur la place publique. »
Ces filles et femmes peules pourraient au moins gagner de l’argent en tournant dans les films pornos, car ce spectacle qu’elles donnent est gratuit et quand on voit le nombre de connectés qui les suivent en live sur facebook, dont des Peuls de Guinée en majorité, l’on peut comprendre que les preneurs ne manqueront pas.
La décadence et la perdition est la finalité de tout peuple qui manque de leadership et qui fait de la course à l’argent sa seule et principale préoccupation. Il est temps qu’on en prenne conscience !
Ces jeunes et femmes doivent savoir que le Net est une mémoire qui ne s'efface pas. Ces propos et vidéo pourraient les suivre toute leur vie et leur causer des dommages futurs tant sur le plan conjugal que professionnel. Un futur époux ou une future épouse peut battre retraite en découvrant ce genre de choses dans la vie de la personne. Un employeur peut vous licencier en découvrant ce genre de choses sur vous. Et les autorités administratives peuvent vous retirer vos enfants en tombant sur des pages pareilles.
LINDA BAH,
Guineepresse.info