Nigeria : Muhammadu Buhari élu pour un second mandat de 4 ans (d’après Financial Afrik)

Dans la région Ouest-africaine, zone CEDEAO, les chefs d’Etats délinquants, diviseurs et apôtres de conflits ethniques, menteurs et ennemis de l’alternance démocratique comme Alpha Condé de la Guinée, Ibrahim Keita du Mali et Alassane Ouatara de la Côte d’ivoire pourraient avoir des cailloux à croquer dans leurs assiettes politiques. Avec le maintien au pouvoir des Hommes d’Etat et de principe, fermes comme Macky Sall du Sénégal et Muhammadu Buhari du Nigéria.

Les Traités et Principes fondamentaux de la CEDEAO peuvent, s’ils sont appliqués, imposer le respect des principes de la démocratie et de l’alternance politique dans tous les 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest. Pour cela, on a besoin des hommes fermes comme Buhari et Macky, deux grandes personnalités politiques sans compromis avec les dictateurs et bandits qui veulent se maintenir au pouvoir par la force et la division ethnique.

Muhammadu Buhari, après que les deux hommes aient contraint Yaya Djameh à céder le pouvoir en Gambie :

« L’option militaire face au refus de l’alternance n’est plus une idée mais une règle qui s’imposera à nous tous… Un peuple ne peut se plier aux caprices d’une minorité d’hommes qui foule aux pieds les bases de la démocratie. Et les regarder faire serait une complicité de notre part. »

 

L’article de Finantial Afrik relatif à la réélection de Buhari au Nigeria 


C’est officiel depuis quelques minutes. Le président sortant du Nigeria, Muhammadu Buhari, est le gagnant du scrutin présidentiel du week-end dernier selon les résultats communiqués par la Commission électorale du pays (INEC).

Le général de 76 ans, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) s’offre ainsi un deuxième mandat à la tête de la plus grande économie de la région. Au rang de ses principaux défis figure – de nouveau – en bonne place les luttes contre le terrorisme et la corruption.

Rappelons que le parti politique de son principal rival avait demandé l’arrêt immédiat du décompte des résultats, alors qu’ils continuaient à être annoncés État par État par l’INEC. Il indiquait notamment avoir « des preuves que les lecteurs électroniques de cartes électorales ont été manipulés au bénéfice de l’APC (parti du président Buhari) ».

A noter, par ailleurs, que le scrutin de samedi a donné lieu à des scènes de violence ayant occasionné au moins 39 morts selon Situation Room, un groupement de la société civile.

Lien :
https://www.financialafrik.com/2019/02/26/officiel-muhammadu-buhari-elu-pour-un-nouveau-mandat/

 

 

Lamine Soumah

 


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