Guinée : seuls les guinéens permettent à Alpha Condé d'avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière !

Opinions

Après la falsification de la loi sur l'Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) par Alpha Condé avant sa promulgation (signer la loi pour la rendre exécutoire), le président de la République vient de recidiver dans cet acte que RFI qualifie de délinquence politique.

Ce crime vient s'ajouter à la forfaiture du 22 mars 2020 qui a abouti à un coup d'Etat de fait en Guinée. Ce dimanche 28 juin 2020, RFI a organisé un débat sur la question. Il sera suivi par un autre des Guinéens sur la radio Guineesud que nous retransmettons ci-dessous !

Ecoutez-les pour réaliser à quel point Alpha Condé s'est revelé être pire qu'un narcotraficant, un terroriste ou bandit de grand chemin. Même ce genre de grands criminels ont en effet des principes qu'ils respectent. Le monde n'a jamais connu un homme en position de chef qui manque d'honneur et d'intégrité au point de falsificier des textes avant de les signer. Alpha Condé ne respectant pas les lois, est-ce qu'il avait besoin de les falsifier au moment de la signature ? Il a vraiment cru agir en cachète et qu'on ne le remarquerait pas ? Cela remet en cause la théorie selon laquelle cet homme est un grand politicien.

RFI - débat sur la délinquance politique d'Alpha Condé. L'honneur perdu d'un opposant historique en Guinée. Le visage démasqué d'un délinquant qui a trompé tout le monde :

L'audio du débat guinéen du 28 juin 2020 - Thème : Falsification de la Constitution en Guinée.

 

Ecoutons cet ancien opposant devenu chef d'Etat qui se livre aujourd'hui à ces manquements dans notre pays

 

Réaction de Maître Aminata Barry, depuis le Canada

 

Ce qui se passe en Guinée est du JAMAIS vu dans l'histoire constitutionnelle des États !

La Guinée n'a ni Constitution (celle de 2010 ayant été abrogée par celle de 2020 mais laquelle est une falsification, donc n'ayant pas force de loi), ni institutions en découlant, puisque c'est la Constitution qui leur "donne vie".

Donc:
a) Pas de président de la République
b) Pas d'assemblée nationale
c) Pas de Cour Constitutionnelle
d) Pas de Cour Suprême

Cependant, en allant aux élections ou en participant à un quelconque dialogue avec Alpha, l'opposition va colmater toutes ces brèches pour avaliser Alpha et son putsch !

Les seules exigences admissibles aujourd'hui, émanant du principe de la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE, sont :

1. Le départ de Alpha (de façon effective puisque juridiquement parlant il n'est plus président de la République)

2. La mise en place d'un gouvernement de transition, puisque juridiquement parlant nous sommes déjà dans une transition de fait !

C'est donc dire que le combat du peuple sera double, si l'opposition persiste dans sa complicité à légaliser l'opprobre de Alpha Condé, puisqu'il nous faudra combattre "le bouclier de Alpha" en la personne de l'opposition pour atteindre Alpha !

C'est bien pourquoi, le peuple doit IMPÉRATIVEMENT se hisser au-dessus de son appartenance politique et ethnique pour combattre son système d'oppression incarné par l'ensemble des acteurs de la classe politique, opposition et mouvance confondues !

Maître Aminata Barry,
Depuis le Canada

 

 

Thierno Monenembo : Jusqu’à la victoire finale !

 

Le combat que nous avons commencé au sein du FNDC est noble et juste. Il répond aux aspirations de notre peuple. Il va dans le sens de l’Histoire. Rien ni personne ne doit nous détourner de cette mission sinon la victoire finale.

Nous avons tout pour nous et le soutien de notre peuple et la caution de la communauté internationale. Et nous avons perdu suffisamment de combattants pour avoir peur d’en perdre encore.

Dorénavant, les Guinéens sont prêts à mourir jusqu’au dernier s’il le faut, pour sortir de la dictature. Rien ne nous prédestine à suffoquer sous les serres d’un régime aussi médiocre. Ces bandits de grand chemin qui en dix ans ne nous ont apporté que les divisions ethniques et le pillage éhonté de nos ressources doivent quitter le pouvoir au plus vite.

Pour rien au monde, on ne doit leur laisser espérer la possibilité d’un troisième mandat. Deux mandats, c’est déjà trop pour ces diables dont la seule ambition est de ruiner la Guinée en s’abreuvant du sang de son peuple.

Nous en sommes au dernier virage de notre héroïque combat. Préparons-nous à la victoire finale, le 18 Octobre au plus tard, la date que ces imposteurs ont choisie pour escroquer une troisième fois notre jeune démocratie. Tout doit être clarifié d’ici là.

Ces gens veulent le rapport de forces ? Eh bien, ils auront le rapport de forces Les dés sont jetés, cela doit être clair dans nos têtes. Plus question de reculer ! A la force brutale de ces barbares, opposons la force brutale du peuple ! On verra bien qui a raison : la sale besogne des imposteurs ou la belle œuvre des patriotes ?

Aucun régime n’est fort devant son peuple. Si nous réussissons à mobiliser notre peuple avec rigueur et méthode, tous ces misérables fanfarons vont prendre la poudre d’escampette. Rien sur terre n’est aussi puissant qu’un peuple uni et déterminé !

Notre dignité nationale est en jeu, mes chers compatriotes. Aux yeux des autres Africains, nous passons pour un peuple de craintifs et de « mollassons » pour reprendre la méprisable expression de Blaise Compaoré. Si Alpha Condé réussit son putsch du 18 Octobre, nous n’aurons nulle part où lever la tête. Des despotes nègres ont été chassés pour moins que ça. Mettons-nous bien dans la tête que nous devons faire aussi bien que nos courageux frères du Burkina : quand un président est aussi nul qu’un Alpha Condé, qu’un Compaoré ou qu’un Yaya Jammeh ou qu’un IBK, on n’hésite pas une seconde, on le fout dehors.

Moins il y a de dictateurs, plus les peuples sont épanouis !

Le temps presse. Recommençons le porte-à-porte, multiplions les slogans mobilisateurs, galvanisons nos militants ! La victoire est à portée de main et cette fois-ci, elle ne doit pas nous échapper.

Ne perdons pas de vue la justesse de nos objectifs et la grandeur de notre mission et tout ira bien. Au nom des centaines de morts que nous avons laissés sur le chemin, au nom de tous ces enfants des rues sans espoir et sans avenir, au nom de notre peuple humilié et meurtri, nous devons aller jusqu’au sacrifice suprême. Nous ne nous battons pas contre une personne mais contre un système. Nous ne nous battons ni pour celui-ci ni pour celui-là. Nous nous battons pour la Guinée.

Personne n’est important, seule la Guinée est importante.

Tierno Monénembo, in Le Lynx

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