« Par ailleurs, je n’ai pas été associé à la rédaction de la nouvelle Constitution en ma qualité de Garde des Sceaux et compte tenu de ma position personnelle contre toute modification ou changement de la Constitution en vigueur, vous comprendrez que je ne puisse plus continuer à exercer la fonction de Ministre de la Justice, Garde des Sceaux », aurait écrit Cheick Sako.
Jeune Afrique :
« Ministre de la Justice depuis 2014, Cheick Sako a présenté le 20 mai sa démission à Alpha Condé. Dans son courrier adressé au chef de l'État, entre autres motifs, il justifie sa décision par son opposition à toute modification constitutionnelle » (Lire).
Ainsi, Cheick Sako prend les devants sur Alpha Condé qui se préparait à limoger les membres de son gouvernement qui ne soutiennent pas son projet de 3ième mandat. Sinon l’opposition d’Alpha Condé à la justice pour les victimes du 28 septembre 2009 et les tueries répétées des manifestants de l’opposition n’ont pas poussé le juriste Cheick Sako à démissionner. Tout de même, une bonne action peut toujours être faite, même s'il est manifeste qu'elle aurait due être exécutée auparavant, dit-on. Nous félicitons Cheick Sako pour sa prise de conscience et invitons les personnes respectables du régime Condé à se retirer maintenant s’ils ne veulent pas être complices des manœuvres en cours qui peuvent déboucher sur la chute brutale du régime ou un nouveau crime contre l’humanité en Guinée.
GUINEEPRESSE.INFO
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