Ce lundi 7 octobre 2019, le FNDC a mis fin à la tergiversation et lance un mot d’ordre de manifestation et de cessation de toute activité publique et économique en Guinée à partir du 14 octobre 2019.
Face aux menaces du pouvoir, dont Ibrahima Keira, Mohamed Dianè, Amadou Damaro Camara et Bouréma Condé, le FNDC appelle le peuple de Guinée à résister à l'oppression, conformément à l’alinéa 4 de l’article 21 de la Constitution et avertit la CPI :
Le discours du coordinateur du FNDC :
https://www.youtube.com/watch?v=zZ-7YPOgQpc
Foniké Mènguè à propos des manifs du FNDC et de l’interpellation de la CPI :
https://www.youtube.com/watch?v=fhNZKU9MqgQ&feature=push-fr&attr_tag=nubj_D-qaKS_fmmx%3A6
Ainsi, l’attente a été longue, mais le réveil est vif, le discours à la hauteur et des instructions claires !
Entouré de toutes les personnes négatives du pays ou de leurs héritiers depuis le premier régime jusqu’au CNDD, Alpha Condé s’est trompé de peuple et d’époque. Il veut et croit pouvoir obtenir, en 2020, ce qu’ont eu Sékou Touré et Lansana Conté dans les années 60 et 80.
Activiste politique et opposant depuis longtemps, Alpha Condé est pourtant un des acteurs clés de la limitation de la durée et du nombre de mandats présidentiels en Guinée, grâce aux pressions nationales et internationales. En réalité, ce n’était pas pour la démocratie, mais pour vivre la fin du règne de Lansana Conté en espérant prendre la place de ce dernier. Dans la Constitution de 1990, le principal opposant Alpha Condé qui avait 52 ans pousse à la limitation de l’âge des candidats à 70 ans. En 2010 où on a la chance d’avoir des élections libres et transparentes, Alpha Condé a officiellement 72 ans. Il n’est plus éligible. A cause du seul homme, on change toute la Constitution en supprimant la limitation d’âge.
Par prudence, sachant que les principaux leaders politiques sont le fourbe et troskiste Alpha Condé et des anciens ministres qui avaient incité à la modification de la Constitution pour obtenir le maintien de leur mentor laxiste Lansana Conté au pouvoir à vie, l’organisation des Guinéens de la diaspora dénommée IBCG (Initiative de Bruxelles pour le Changement en Guinée) représentée au CNT se bat et obtient la limitation du nombre de mandats et du verrouillage des articles correspondants. Ce qui fut finalement accepté de façon consensuelle, c'est-à-dire, par la société civile et tous les partis politiques, à commencer par le RPG d’Alpha Condé.
Au premier tour de la présidentielle de 2010, les premiers résultats officiels de la CENI placent Alpha Condé en 3ième position, donc éliminé de la course. On modifie encore ces résultats pour permettre à Alpha Condé d’aller au second tour, à la demande de celui que le candidat Cellou Dalein Diallo continue d'appeler son grand ami, Tibou Kamara. On modifie le calendrier constitutionnel pour lui donner la chance de rattraper son retard par rapport à son adversaire qui a plus que le double de son score électoral (18%). On accepte tout et fait tout pour Alpha Condé en Guinée, lui qui n’a jamais été un vrai Guinéen, n’ayant jamais voulu y vivre, y construire ou y faire venir son enfant même en congé.
Ainsi, arrogant et sûr qu’il peut tout faire et tout avoir dans ce pays, Alpha Condé est venu au pouvoir avec son projet de ne plus quitter. C’est pourquoi il ne s’est point soucié de respecter les lois du pays. Il a laissé tuer des centaines de civils guinéens. Il a bradé et est entrain de brader les ressources du pays. Il a refusé la mise en place de la Haute Cour de justice capable de freiner sa boulimie du pouvoir et de dissuader les membres de son réseau aux commandes à faire du n’importe quoi.
Avant de demander à ses partisans, à New York, de se préparer pour le Référendum qui doit lui donner un troisième mandat (Lire), Alpha Condé avait appelé ses militants, en Guinée, à se préparer aux affrontements. Ses Ministres et profiteurs de son régime, Ibrahima Keira, Mohamed Dianè, Amadou Damaro Camara et Bouréma Condé ont lancé des menaces à l’encontre du FNDC et des Guinéens qui feront usage de leur droit constitutionnel de manifester contre la violation de la Constitution. Lui Alpha Condé et les personnes citées ici qui sont les donneurs d’ordres officiels et officieux seront donc comptables de tout crime qui serait commis contre les leaders du FNDC et manifestants guinéens à partir du lundi 14 octobre prochain.
Quant au FNDC, il se doit d’être vigilant, responsable et conséquent : si un seul Guinéen meurt dans cette affaire, de répression ou par des actes de milices armées pro 3ième mandat, on doit réclamer le départ définitif d’Alpha Condé et de sa bande criminelle des institutions guinéennes.
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