Ils ont décidé de reprendre le vote qu’ils avaient perdu en créant les conditions de l’absence de la partie concurrente UFDG qui avait gagné cette mairie aux yeux du monde entier.
La surprise pour nous fut l’attitude du parti UFR qui cautionne cette injustice et cette pratique dangereuse dont chaque parti politique pourrait désormais être victime avec ce régime rpg d’Alpha Condé. Logiquement, tous ceux qui disent se battre pour la démocratie et un Etat de droit devraient se dresser contre cette forfaiture et obliger le pouvoir à respecter un minimum de principes et de règles démocratiques. Hélas ! Le candidat du parti au pouvoir (RPG Arc-en-ciel), Mamadouba Toss Camara, est choisi maire avec la complicité de l’UFR auquel est revenu le poste de vice-maitre. Le scrutin a été repris sans UFDG ni les journalistes qui ont été des témoins encombrants l’autre fois.
Sur la base de quel accord l’UFDG a cédé un siège à l’UFR à la CENI ? Cellou et son parti ont finalement gagné quoi en retour ?
Nous étions déjà convaincus que l’UFR basculera aux dernières échéances contre l’UFDG en cas de choix à effectuer, comme les autres partis significatifs sur le terrain, frustrés par les multiples démarches, compromis et accords signés de Cellou Dalein Diallo qui ne tient compte que de ses seuls intérêts. Mais pas au point de cautionner une telle forfaiture flagrante ! Au lieu de se profiler comme une alternative crédible à l’UFDG en luttant pour la justice et le respect des principes, l’UFR s’enfonce de plus en plus dans le discrédit.
Si Cellou Dalein est incapable de défendre sa victoire et obtenir le simple siège de maire, comment peut-il promettre d’arracher le fauteuil du Président en 2020 ?
GUINEEPRESSE.INFO
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