Guinée d’Alpha Condé, l’autre Haïti !

"La Guinée se trouve aujourd’hui dans une situation pire que celle de l’Haïti avant l’assassinat de Jovenel Moïse."

En Guinée, on vient d’augmenter le prix du carburant pour torturer tout le peuple, parce que l'Etat est en crise d'argent (Lire), alors qu’Oyé Guilavogui seul fait disparaitre 50 millions de dollars, sans aucune conséquence ! Tout le monde sait qu'Oyé Guilavogui est un ancien voleur qui avait été radié de la fonction publique pour malversation et détournement de fonds sous le régime de Lansana Conté qui, pourtant ne punissait pas vite. Cependant, ce malfrat a même pu imposer le poste qu'il veut à Alpha Condé. Qu'est-ce que Oyé détient sur Alpha Condé pour le rendre aussi indigne de la fonction de chef d'Etat ?

Affaire Oyé Guilavogui et les troupes donzos au Fouta

 

Le bandit qui tient Alpha Condé : Oyé Guilavogui

 

Pour la question des troupes donzos déployées au Fouta, lire l'article "Que font les donzos au Foutah" !

Avant ce déploiement des miliciens donzos, une campagne de "Maninkalisation" du Fouta avait été lancée dans la région comme le démontre la vidéo suivante (l'homme qui filme ici est animateur, au service du régime condé, de l'une des plateformes "rundès" qui galvanisent la haine et incitent à la violence contre les Peuls):

 

Guinée, l'autre Haïti ?

Le dictateur haïtien, Jovenel Moïse, a été assassiné le 7 juillet passé par un commando armé venu de l’extérieur. Il avait conduit son pays dans une situation de déni de droit et de vide constitutionnel. On le soupçonne même d’avoir eu de mauvaises fréquentations qui ont pu lui avoir fait la peau.

La Guinée se trouve aujourd’hui dans une situation pire que celle de l’Haïti avant l’assassinat de Jovenel Moïse : privatisation de la vie politique, pouvoirs exécutif et législatif illégaux et illégitimes, vide constitutionnel, népotisme, favoritisme, impunité et insécurité généralisée, accointances avec des milieux narcotrafiquants et de la mafia chinoise qui installe des fabriques illégales et une Banque virtuelle pour blanchiment d'argent dans le pays et pille les ressources minières de la Guinée.

 

Bradage de la Guinée - Banque virtuelle BDG pour blanchiment d'argent.

 

Magouilles, favoritisme, népotisme devise du régime RPG de Condé Alpha.

Par ailleurs, les accointances d’Alpha Condé et des narcotrafiquants ne font plus aucun doute en Guinée. Depuis sa venue au pouvoir, les vols de cocaïnes, les rentrées maritimes et terrestres des tonnes de cette drogue ont repris de plus bel en Guinée. Au début de l’année, plusieurs hauts gradés de la police et de l’armée, et même des cadres de la présidence comme le chef de protocole d’Alpha Condé en personne ont été cités dans le scandale de drogue qui a secoué le pays (Lire 1 et 2). A noter que c’est sur pression des Occidentaux qui surveillaient les réseaux et ont fourni des informations que la saisie spectaculaire de ces quantités énormes de drogue a eu lieu: en un mot, les autorités guinéennes y ont été obligées.

Quand Moussa Tiégboro Camara, directeur de l’Agence nationale chargée de la lutte contre le trafic de drogue, la criminalité organisée et le terrorisme en Guinée, s’est saisi du dossier pour les enquêtes, le Président Alpha Condé le bloque en élevant les officiers présumés coupables au grade de Généraux, alors que Moussa Tiégboro à la convocation duquel ils doivent répondre est Colonel. Le sinistre Fabou Camara de la DPJ refusera d’ailleurs de répondre en disant qu’il ne se soumettrait pas à la convocation ou aux questions d’un subalterne.

En conclusion, Alpha Condé est un faux type, un bandit, un ancien rebelle et terroriste qui rabaisse et détruit la Guinée. Président, il continue d’entretenir une milice privée qui se substitue à la police et à l’armée. Il bafoue les lois et la justice du pays comme les Arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO. Ceux qui le connaissent ne pourront jamais le respecter. Voilà pourquoi il n'a aucune autorité sur le gouvernement et la haute administration.

J’aimerais dire à l’opposition et surtout aux différentes communautés qui sont prises pour cibles par la bande de hors-la-loi qui confisque le pouvoir en Guinée que les mots ni les lois ne feront pas arrêter ces gens. Ils ont le pouvoir de par la force et l’exercent avec injustice et violences, dans le déni total de nos droits. Personne ni aucune institution ne viendra de l’extérieur pour nous libérer du tyran psychopathe Alpha Condé. Ils ne vont même pas porter un jugement sur sa personne tant que nous l’acceptons comme notre chef d’Etat en Guinée. C’est quand nous allons contester sérieusement et activement son pouvoir que la communauté internationale reconnaitra qu’il a violé la Constitution et n’a pas été élu en octobre 2020 pour un nouveau mandat présidentiel. C’est quand nous opposerons une résistance légitime à Alpha Condé et à sa milice armée que le monde reconnaitra ce qu’il est : un putschiste qui n’a aucune légitimité de rester au pouvoir en Guinée et dont le départ serait la condition impérative pour la paix dans ce pays et la stabilité socio-politique de toute la sous-région.

Pour libérer notre pays du groupe mafieux ethno-fasciste dirigé par Alpha Condé, nous serons bien obligés de faire plus que parler et écrire. C’est maintenant ou plus tard, quand le serpent aura davantage grandi et devenu plus difficile à tuer.

 

SADIO BARRY,
Depuis l’Allemagne


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